Urbanisme

Travaux sur le site de l'ancien zoo

Bonne nouvelle pour les cyclistes du nord de Québec

Dans des sommaires décisionnels rendus publics le 1er avril dernier, la Ville de Québec a annoncé la réalisation de sept projets cyclables, totalisant 3,7 km, de mai à novembre 2021.

Il s’agit d’un investissement de 3,2 millions $ dont 1,6 M$ provenant du gouvernement provincial. En effet, la Ville de Québec souhaite se bénéficier du Programme d’aide financière au développement des transports actifs dans les périmètres urbains (TAPU) du ministère des Transports du Québec qui couvre jusqu’à 50 % des dépenses.

Le projet concernant davantage la couronne de Québec est l’aménagement d’une piste cyclable de 715 mètres sur la rue de la Faune et l’avenue du Zoo, avec un lien vers la rue Phydime-Deschênes, dont le coût est estimé à 1,1 M$. Il sera aussi intéressant de profiter de la poursuite de l’aménagement de la piste cyclopiétonne sur 1355 mètres dans l’emprise du boulevard du Loiret dont le coût est aussi estimé à 1,1 M$.

Michel Lagacé, de la Table de quartier Orsainville, est content de ce projet : « C’est très important parce que c’est comme un lien avec toutes les autres pistes cyclables dans le secteur. Ça va décloisonner tout le secteur Bon Pasteur, parce qu’il va y avoir une piste dans le boisé pour donner accès au terminus d’autobus donc les gens n’auront pas besoin de faire tout le contour pour se rendre au terminus d’autobus. »

Plusieurs projets dans le secteur de l’ancien zoo

Vous avez peut-être remarqué des travaux actuellement en cours dans le stationnement de l’ancien zoo. La Table de quartier Orsainville a participé à des rencontres de préparation des projets de futures écoles. Alors que la construction de ces deux écoles, l’une primaire (768 places-élèves) et l’autre secondaire (1 256 places-élèves) doit débuter cet été. Michel Lagacé nous informe sur les travaux ayant lieu : « Présentement, c’est la Ville de Québec qui est en train de déplacer la conduite principale d’eaux usées qui provient du nord et qui s’en va à l’usine d’épuration de Ste-Foy. Elle la rapproche de la rue de la Faune pour dégager le stationnement pour pouvoir construire les deux écoles. »

Enfin accès au cœur du terrain de l’ancien zoo

Depuis plusieurs années, la Table de quartier Orsainville lutte pour que les citoyens puissent se réapproprier le cœur du terrain de l’ancien zoo, alors qu’il est fermé à la population depuis 15 ans. Michel Lagacé nous apprend qu’on y aura enfin accès et que les écoles en profiteront : « Ils vont utiliser le terrain pour faire un terrain de soccer qui va se situer approximativement où était l’ancien Hôtel de glace. »

Une préoccupation persiste

Le conseil de quartier de Notre-Dame-des-Laurentides, la Table de quartier Orsainville et le conseil de quartier des Jésuites font front commun avec leur demande officielle « Sauvons les trois bâtiments phares de l’ancien Jardin zoologique du Québec. »  Ils demandent au gouvernement du Québec de trouver de nouvelles vocations à la Maison Brassard (1932), l’ex-Pavillon des fauves et des primates (1956) et la Serre indo-australienne (2003).

Michel Lagacé, ancien employé du zoo comme biologiste, a travaillé à la création de la serre et croit qu’elle est encore opérationnelle. Celle-ci a été construite au coût de 14 M$ en 2002 et fermée en 2006. Les trois organismes citoyens de Charlesbourg estiment que sa démolition serait évaluée à 3 M$, alors que la restauration et l’aménagement des lieux pourraient coûter entre 200 000$ et 1,2 M$. Les frais annuels varieraient entre 50 000$ et 400 000$.

Michel Lagacé mentionne que pour les « bâtiments, il n’y a rien de certain. Ils sont en train d’être évalués et même, ils envisagent de démolir ces bâtiments-là, dont la fameuse serre indo-australienne. On travaille présentement avec un groupe de personnes, des experts, des spécialistes, à développer un projet qu’on voudrait soumettre pour éviter sa démolition. On est sur le point de finir ce projet-là et il y aurait probablement, un mécène qui financerait le projet. Donc on est très optimistes de pouvoir préserver cette belle serre-là qui est unique en Amérique du Nord, très grande, bien équipée, en bon état. On voudrait la préserver pour l’offrir à la population. Ça serait un très beau jardin tropical. »

Pourquoi Michel Lagacé s’implique-t-il autant pour préserver les vestiges de l’ancien zoo? « D’abord j’ai travaillé une vingtaine d’années sur ce site-là, je le connais, je sais que c’est un site qui a beaucoup de valeur. Ses bâtiments sont très beaux et ils peuvent servir beaucoup à la population. Et puis aussi, je voudrais laisser ça aux générations futures, parce que c’est important. On parle d’horticulture, on parle de l’agriculture urbaine, c’est un site, la serre, qui pourrait permettre de la formation et d’éveiller les gens à toutes ces nouvelles tendances-là. »

🔗 Table de quartier Orsainville (Facebook)

Position de la Société d’histoire de Charlesbourg

NOUVELLES ÉCOLES SUR LE TERRAIN DE L’ANCIEN ZOO : INTÉGRER LES ÉDIFICES DÉJÀ EXISTANTS

La Société d’histoire de Charlesbourg salue le projet gouvernemental de construire deux nouvelles écoles sur les terrains de l’ancien zoo de Québec, fermé en 2006, et devenu depuis le parc des Moulins. Le projet consiste plus spécifiquement en la construction d’une école secondaire de 1 256 places-élèves et d’une école primaire de 768 places-élèves. Ce secteur de la ville est en pénurie de locaux scolaires et ce projet vise à y remédier. La construction était initialement prévue sur le grand stationnement du zoo.

Ce projet scolaire est d’autant plus intéressant qu’il s’insère dans un environnement attrayant qui inclut un immense terrain paysager disposant déjà de constructions remarquables comme la maison Brassard et ses voisines, les maisons Cayouette et Bernard, un moulin à vent, ainsi qu’une serre de grande dimension construite en 2002 au coût de 15 millions de dollars mais désormais désaffectée.

La Société d’histoire de Charlesbourg fait valoir que ces bâtiments sont dans l’ensemble des constructions de qualité, qui devraient être réutilisées dans le nouveau projet d’écoles. En effet, les édifices de pierre du site, construits au début des années 1930 dans un style architectural appelé régionaliste québécois, pourraient être intégrés à des activités scolaires, communautaires, administratives ou récréatives. Les associations du milieu manquent de salles où se réunir. En voilà qui sont déjà construites.

La grande serre, unique au Québec, pourrait devenir un tennis couvert, un gymnase, une piscine, une serre communautaire, un laboratoire horticole quatre-saisons pour le Centre des services scolaires des Premières-Seigneuries qui offre un cours d’horticulture. Le terrain paysager devrait permettre aux élèves d’appliquer concrètement les notions apprises en cours.

Tout est déjà là; il suffit de savoir s’en servir au profit des élèves, du personnel scolaire et de la communauté. C’est peut-être la meilleure façon de conserver et de transmettre aux générations futures un patrimoine de valeur qui nous appartient. Servons-nous du passé pour construire l’avenir!

Source

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Consultation écrite : du 29 avril au 13 mai 2021

À compter du 29 avril, vous pourrez participer à la consultation par écrit en soumettant une question ou en formulant un commentaire. Vous trouverez toute la documentation pertinente sur la page Web du projet sur la plateforme de participation publique de la Ville de Québec.

🔗 Plateforme de participation citoyenne de la Ville de Québec

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